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Quid des addictions ?

Contrairement aux idées reçues, l’addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l’individu dépendant.

Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l’envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes. Il s’agit donc d’une maladie neurologique qui doit être considérée et traitée comme telle.

L’addiction, un problème de santé publique

Alcoolique, toxicomane, accro aux jeux, au sexe… ces expressions sont ancrées dans notre quotidien, sans être pour autant toujours bien comprises. Et pourtant, la France est fortement concernée par le problème des addictions. En Europe, elle figure parmi les premiers consommateurs d’alcool, de tabac, de cannabis, d’antidépresseurs, de somnifères… Il est primordial de s’y intéresser en profondeur, d’en comprendre les causes pour mieux en gérer les conséquences et proposer des traitements adaptés aux personnes souffrant d’addiction.


Quelle est la différence entre une addiction et une dépendance ?

On confond souvent dépendance et addiction, or ces deux termes définissent des comportements différents face à la prise de substances psychoactives ou face à une activité.

La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurologique à la suite d’une consommation régulière d’une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l’envie de consommer à nouveau la substance pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l’arrêt de sa prise. Il s’agit ici de retrouver son état normal, et non plus de se sentir mieux.

L’addiction définit l’incapacité pour la personne de s’empêcher de consommer la substance bien qu’ayant connaissance des conséquences négatives sur sa vie et sa santé. Elle est liée à la vulnérabilité de l’individu face aux signaux de plaisir envoyés par un neurotransmetteur dans son cerveau. Elle se traduit par des comportements compulsifs incontrôlés et irraisonnés, qui peuvent donc s’appliquer non seulement à des produits mais aussi à des activités telles que le jeu, les écrans, le sexe, l’exercice physique ou le shopping.


Les addictions avec ou sans substance :

Addictions aux substances psychoactives, telles que :

alcool et tabac,

le cannabis, les opiacés (héroïne, morphine)

la cocaïne,

les dérivés de synthèse comme la méthamphétamine

certains médicaments…


La consommation associée à d’autres produits (alcool, drogues) majore les risques.

Addictions « comportementales » ou sans substances, en lien avec un comportement irrépressible et incontrôlé vis-à-vis des jeux vidéo, d’argent ou de hasard, mais également des écrans…

D’autres addictions comportementales existent : la cyberdépendance (réseaux sociaux), addictions au sexe, à l’exercice physique, aux achats compulsifs... Les troubles du comportement alimentaire (boulimie et anorexie) sont également considérés comme des addictions comportementales.

Il est possible d’avoir un comportement de consommation de substance psychoactive ou de jeu qui ne réponde pas aux critères de l’addiction. Par exemple, boire un verre d’alcool avec ses proches fait partie des comportements intégrés aux habitudes sociales d’une personne. C’est lorsque sa consommation devient plus fréquente, incontrôlée et qu’elle a des répercussions sur sa vie sociale que les risques d’addiction s’installent.


La notion d’addiction est fortement liée à celle du plaisir mais rapidement les comportements addictifs envahissent progressivement la vie quotidienne de la personne, sa vie familiale, professionnelle, sociale… On peut noter la perte de contrôle progressive de soi, l’impossibilité croissante d’arrêter ou de réduire ces comportements addictifs, et l’envie irrésistible de consommer la substance alors qu’elle est ressentie comme inappropriée (craving).

Les troubles psychologiques favorisent l’addiction et sont souvent associés à l’usage multiple de produits addictifs ou à des troubles de la personnalité, de l’humeur (dépression, trouble bipolaire…), anxieux, obsessionnels compulsifs (TOC)…

Lorsqu’elles ne sont pas soignées, les addictions entraînent des conséquences médicales, comportementales et sociales graves qui peuvent être :

- Immédiates : directement liées à l’usage excessif de la substance (overdose, coma éthylique…)

- A court terme : augmentation du risque d’accident, évolution vers d’autres consommations (alcool, tabac…)

- A long terme, l’addiction peut provoquer des effets secondaires graves : cancers, troubles neurologiques, contamination par le VIH, troubles psychiques et cognitifs (troubles de l’attention, de la mémoire, défaillance…), surendettement, délits, vols, falsifications…

- A terme : une addiction non soignée aboutit le plus souvent à la perte de motivation, la dégradation des relations avec l’entourage, l’isolement, la perte d’emploi, la dépression, l’absentéisme, la désocialisation, la marginalisation…


L’addiction est un processus plus ou moins rapide qui voit les individus augmenter progressivement la fréquence et la quantité de leur consommation d’une substance.

A partir du moment où la personne n’arrive pas à maîtriser la pratique de l’activité et souffre quand il fait autre chose que cela, on est bien dans un cas d’addiction.

Bien souvent, il arrive qu’après un sevrage, le risque de rechute reste élevé pour un personne accro : même des années après l’arrêt de la consommation, le cerveau se souvient des sensations positives, de la récompense qu’il a reçue, ce qui rend la personne accro/addict fragile…

La prévention joue un rôle primordial car elle permet de sensibiliser le grand public afin d’éviter l’exposition aux comportements les plus à risque.


Avec la méthode Bye-Bye Allergies, on peut lever ces addictions, rééquilibrer l’organisme et le reprogrammer afin que la substance tant convoitée n’apparaisse plus comme tellement désirable, mais également travailler sur les émotions que cela procure, tant au niveau du manque (bien souvent, on devient addict pour combler un vide : existentiel, émotionnel…) qu’au niveau des émotions recherchées, ressenties… ou émotions relatives à une situation traumatisante qui a conduit à cette addiction.

La Naturopathie sera là également en accompagnement pour combler les carences nutritionnelles, minérales, vitaminiques… Avec un bilan d’hygiène vitale personnalisé, nous pourrons ensemble réfléchir à ce qui te correspond le mieux et ce que tu désires.

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